Sortida a Cotlliure

Le jeudi 11 de mai, notre classe de 4 ESO est allée à Argelès pour visiter le Mémorial de la Retirada et après nous sommes allés à Collioure pour visiter le tombeau d’Antonio Machado. Cette activité était prévue dans l’échange que nous avons réalisé avec les élèves du Lycée Professionnel de Lavelanet. (fotos)

LE MUSÉE HOMMAGE PUBLIC DE L’EXIL (Ainara en Ikram)

En rentrant dans le musée, nous avons pu apprécier une exposition consacrée à l’exil républicain pendant la guerre civile espagnole (1936-1939), à leur parcours et aux dures épreuves auxquelles ils ont été soumis dans l’après-guerre.

Tout au long de l’histoire, de nombreuses personnes ont été contraintes de quitter le pays dont elles avaient la nationalité pour des raisons ethniques, religieuses, nationales, d’appartenance à un certain groupe social ou pour défendre certaines opinions politiques.

La Retirada est considérée comme l’exil par excellence. On estime que près d’un demi-million de personnes ont franchi la frontière française dans un premier temps. Sa composition sociologique, avec un nombre pertinent d’intellectuels, la vie associative active de ces exilés dans les pays d’accueil, notamment la France et le Mexique et sa durée en font un phénomène unique dans l’histoire de l’État espagnol et, en particulier, de la Catalogne. Mais l’exil des républicains ne s’est pas terminé en 1939. La répression politique et policière tout au long de la dictature franquiste a forcé, tout au long des presque quatre décennies de dictature, au départ forcé du pays de personnes, pour la plupart liées à la lutte antifranquiste, qui craignait pour leur vie sur le territoire espagnol.

L’expérience de l’exil

La transition de l’Espagne vers la démocratie libérale impliquait une certaine dose de peur et de prudence.

La crainte du déclenchement d’un nouveau conflit civil et les plaies encore ouvertes de la guerre de 1936 ont conditionné tout le processus politique de changement. Une certaine amnésie générale pesait sur l’ensemble de la société dans l’espace public, où l’amnistie politique et l’oubli contribuaient, à l’époque, à ignorer le traumatisme de la violence et la répression causée par la guerre et la dictature qui a suivi.

Après plus de trois décennies, nombreux sont ceux qui, tant sur le plan institutionnel que personnel, revendiquent la récupération de la mémoire de cette période.

La mémoire collective en viendrait à représenter un consensus entre de multiples mémoires individuelles autour d’une certaine conjoncture historique. Ainsi, la mémoire collective de l’exil dérivée de l’issue de la guerre civile coïncide en la considérant comme l’une des expériences humaines les plus traumatisantes de notre histoire contemporaine.

Mais cette mémoire collective de l’exil n’existe pas isolément mais coexiste avec de multiples mémoires individuelles.

L’espace dédié à l’expérience de l’exil donne la parole à ces protagonistes de l’Histoire républicaine de l’exil de 1939 qui ont vécu dans leur chair les vicissitudes de quitter leur patrie contre leur gré et de devoir traverser la frontière vers une destination incertaine.

L’EXPLICACIÓ DEL CAMP D’ARGELERS (Clàudia)

Vam anar a visitar la zona de platja on estava el camp de concentració d’Argelers.

El camp d’Argelers es va construir inicialment per a controlar als republicans refugiats espanyols que fugen de la Guerra Civil Espanyola. Quan el bàndol nacional, liderat per Franco, va aconseguir la ciutat de Barcelona i va guanyar la guerra, molts republicans espanyols van exiliar-se a França, fet que es coneix com la Retirada, i van arribar a camps de concentració com el d’Argelers.

El camp d’Argelers era una zona sorra envoltada per filat espinós amb molt pocs barracons. Allà, s’hi van arribar a acumular fins a 100.000 refugiats. Els refugiats hi vivien en dures condicions, ja que el camp només estava preparat per a contenir unes 4.000. Dormien a la sorra de la platja, i molts morien durant la nit per la falta de menjar, les malalties i el fred.

Més endavant, es van construir altres camps de concentració on s’hi van poder enviar part dels refugiats del camp.

El camp es va tancar a finals del 1939, però va tornar a obrir quan França va ser ocupada per l’Alemanya nazi i es va convertir en un camp de concentració per a jueus, gitanos i altres ètnies considerades indesitjables pels nazis.

El camp va tancar definitivament al final de la Segona Guerra Mundial.

El 1999 Argelers va homenatjar aquests fets amb la construcció d’un monòlit on hi havia el camp.

Durant la nostra excursió vam poder parlar amb dues representants de l’Associació FFREEE (Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode) que ens vaan explicar l’arribada de les seves famílies al Camp d’Argelers i la seva acollida en terra francesa. Després, amb els alumnes de música que ens havien acompanyat vam cantar les Corrandes d’Exili de Pere Quart davant del grup francès que ens acompanya i altres passavolants que es van aturar a escoltar.

LA VISITA A LA TUMBA DE MACHADO (Karen)

Más tarde nos dirigimos a la tumba de Machado que se sitúa en Collioure. Machado fue enterrado el febrero de 1939, hasta día de hoy mucha gente va a visitar su tumba ya que Machado fue un poeta, dramaturgo y narrador español, además, fue un poeta emblemático de la Generación del 98. Cuando llegamos ahí, en primer lugar, lo que hicimos fue admirar la decoración de la tumba donde había flores frescas, varias cartas, poemas y también había banderas republicanas ya que él fue republico. En segundo lugar escuchamos los poemas que nos narraron nuestros compañeros del instituto de Francia, y a continuación, nosotros leímos unos poemas, de los cuales unos fueron en francés y otros en castellano.